Édition: Novalis
R/ C'est toi, seigneur, le rocher qui me sauve. En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ; garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ; écoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve. Ma forteresse et mon roc, c'est toi : pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis. Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ; oui, c'est toi mon abri. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Je hais les adorateurs de faux dieux, et moi, je suis sûr du Seigneur. Ton amour me fait danser de joie : tu vois ma misère et tu sais ma détresse. Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ; devant moi, tu as ouvert un passage. Prends pitié de moi, Seigneur, je suis en détresse. La douleur me ronge les yeux, la gorge et les entrailles. Ma vie s'achève dans les larmes, et mes années, dans les souffrances. Le péché m'a fait perdre mes forces, il me ronge les os. Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins, je fais peur à mes amis (s'ils me voient dans la rue, ils me fuient). On m'ignore comme un mort oublié, comme une chose qu'on jette. J'entends les calomnies de la foule : de tous côtés c'est l'épouvante. Ils ont tenu conseil contre moi, ils s'accordent pour m'ôter la vie. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent. Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Seigneur, garde-moi d'être humilié, moi qui t'appelle. Qu'ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge. Tu les caches au plus secret de ta face, loin des intrigues des hommes. Tu leur réserves un lieu sûr, loin des langues méchantes. Béni soit le Seigneur : son amour a fait pour moi des merveilles dans la ville retranchée ! Et moi, dans mon trouble, je disais : « Je ne suis plus devant tes yeux. » Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi. Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles : le Seigneur veille sur les siens ; mais il rétribue avec rigueur qui se montre arrogant. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! R/ C'est toi, seigneur, le rocher qui me sauve. par TeDeum, Excusez là! |
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